Nulle part, mais partout

    Tous les êtres humains y songent, tous les êtres vivants en rêvent, certains estiment l’avoir déjà vécu, d’autres supposent que le Bonheur, avec un grand B, nous accompagne tout au long de notre vie, et que c’est l’ensemble des émotions qui ébranlent notre cœur. Le Bonheur est bien plus que tout ça, le Bonheur, c’est TOUT ! Oui TOUT ! C’est nos joies, nos peines, nos douleurs, nos déceptions et nos réussites, tout ce qui a pu faire de nous ce que nous sommes, et tout ce qui a pu nous faire faire ce que nous avons fait, en chaque événement de notre vie existe le Bonheur, des fois il est corrompu, d’autres, intense, des jours il est fort et imperturbable, d’autres faible et cédant.

    Chacun de nous décide de vivre, ou pas, le Bonheur, et c’est en y croyant et en ayant foi que cela se réalise. Il est vrai qu’il n’y a pas d'éternel Bonheur parfait, mais quand on le veut vraiment, et quand on le mérite surtout, notre vie se remplit toute seule de Bonheur. Peu de personnes sont capables de le reconnaître,  étant donné les milliers de pensées négatives qui subjuguent le quotidien des Hommes, hantant leurs subconscients avec des messages de consommation et d’obéissance, ne laissant pas de place pour les choses essentielles de la vie, en l’occurrence le Bonheur qui se camoufle des fois dans la personnalité en timidité ou en bonté, on le retrouve d'autres fois sous la forme d’objets de valeur sentimentale, en tant que photo, ou  cadeau.

    Quand le Bonheur se matérialise, c’est sous la forme d’Amis qui nous soutiennent et nous tiennent compagnie durant notre vie entière, certains changent ou disparaissent, d’autres restent authentiques et d’autres apparaissent. Les Parents sont quant à eux l’essence même du pur Bonheur, essayant toujours de le garantir à leur progéniture. Il n’y a pas que les personnes qu’on aime dans le Bonheur, mais les personnes que l’on n’apprécie guère  y ont une grande part, ils prennent la forme de personnes à qui on ne voudrait pas ressembler, ou encore des personnes cruelles et viles, comme les enseignants, dont on ne comprend la participation à notre bonheur que lorsque le temps et l’expérience nous ont montré les maux réels de la vie, et on se rend compte du la noble passion pour notre réussite qu'habitait certains d'entre eux, mais on ne s'en rend compte que trop tard.

    Le chemin vers la vérité est long et parsemé d’embûches, il est fascinant des fois, et incarne en d'autres  la révulsion. Mais on vit, on fait avec ce qu'on a, et ce n'est que quand on est en paix avec soi-même, la conscience tranquille, prêt à se décloisonner de cette enveloppe corporelle et de ce monde matériel, qu'on arrive a observer et a comprendre ce qu'est le Bonheur.

Lejain.


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