Chère Terre

Chère Terre,

    Je t’écris en ce jour pour te faire savoir que je  compatis à ta peine, mais aussi pour remémorer les temps joyeux ou tu étais saine, et en sécurité de cet esprit de domination et de destruction qui a envahi l’Âme humaine,  j’espère que tu sauras rester sereine, Ô toi qui a su nous supporter ces quelques millions d’années, et qui à force, a fini par voir son magnifique paysage déformé, ses rivières inépuisables épuisées, toi qui, malgré tout le mal qu’a pu te faire subir l’Etre Humain, ne l’as jamais rejeté, quitte a voir tes majestueuses architectures déformées par le poids des machines des fils d’Adam. 

    Chère Terre, je n’ai jamais eu l’occasion de te parler, surement à cause de ce bruit assourdissant, dont nous ne pouvons plus nous passer, tellement on s’y est habitué. Mais ce dont je suis sur, c’est que si tu pouvais parler, tes discours plein de sagesse et de majesté n’auraient pas de fin, que si tu pouvais écrire, tout tes arbres ne suffiraient à exprimer tout le regret que tu as vis-à-vis de nous autres enfants, Chère Terre, je suis sur que si tu pouvais pleurer, les continents auraient déjà laissé place aux vastes océans de tristesse.

    Au nom de tous les êtres humains, je souhaiterais que tu nous pardonnes, parce qu’on a été, ces derniers temps, trop occupés à te greffer des gratte-ciels, et a vider ton ventre de ses richesses, parce que nous avons été insouciants et t’avons négligée, parce que l’avidité et la soif de pouvoir ont fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui, des êtres sauvages amoureux de la destruction et parents du chaos, notre égoïsme a fait que nous ne pensions plus qu’à nous même, alors que tu nous nourris, nous couvre, nous protège, alors que tu nous donnes tout, nous, cœurs assombris par le matérialisme, ne cherchons qu’a posséder plus, nous ne sommes jamais donné le temps de nous demander ce dont pourrait avoir besoin notre Terre, et nous nous sommes adonnés aux plaisirs et aux vices. 

   Nous prenons, sans jamais donner, nous détruisons, sans jamais reconstruire, nous cultivons mais sans replanter. Ô Terre ! Malgré toutes ces souffrances, tu restes calme et sage comme tu l’as toujours fait.

         Sache, Terre ! Que je suis ton plus grand Fan.

Lejain.


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