Elle

   Il s’est assis au bord de la plage, alors que les rayons du soleil pénétraient l’espace de gaîté et de bien être, et que le bruit des vagues se fracassant sur la rive emplissait les esprits de calme et de sérénité, il s'est perdu à contempler la beauté de la nature et s'est noyé dans l'immensité de l'esprit, c'est la que lui vint une vision, que la plupart des être humains qui ont pu un jour s’arrêter et goûter à la douce sensation qu’est de se dételer de cette besogne quotidienne à laquelle ils se sont habituée, la vision de moments de la vie qui resurgissent dans le désordre le plus complet, vision à la fin de laquelle on arrive pour l’espace d’un court instant à comprendre la Vie.
  
  Il n’y a qu’une chose au monde qui puisse égaler la vie en sa complexité et volatilité, et cette chose est en fait une créature, la plus belle qui soit, et la plus dangereuse qui puisse exister..

   Créature intense par nature, aussi froide que les nuits glaciales d’hiver, et aussi brûlante que les fin fonds de la terre, nous ne savons jamais celle que nous auront, et nous n'oublions jamais celle que nous avions. Elle est des fois superficielle et arrogante, d’autres, naturelle et simple, et malgré le fait qu’elle soit aussi troublante par sa magnificence et sa cruauté, nous n'en nous lassons jamais, et nous sommes sans cesse en quête de ce qui pourrait enjoliver en apparence ou en contenu cet être si important. Elle nous en fait voir de toutes les couleurs et pourtant, des fois, nous nous y attachons aux dépends d’autres choses plus importantes, nous nous oublions à tenter de trouver l’idéale, pour se rendre compte, quand tout est fini, qu’il n’existe pas de vie idéale, mais que chaque esprit a un état qui le fait jouir et le ressource.

   Nous la considérons comme mère, mais des fois, c’est une sœur, certains la tiennent du bon coté, d’autres sont eux-mêmes ses esclaves, et des fois même, à leur insu. Les premiers habitants de la terre la considérait comme étant une bête à dompter, les homos sapiens que nous sommes en ont fait une œuvre artistique, en en usant comme bon leur semble. Ce n’est que lorsque nous n'avons plus de propriétés, ni d’appartenance en dehors de celle à la race humaine que nous pourrons pleinement profiter de la vie et de ses vertus, au lieu de vivre cette crainte perpétuelle que nous a imposé la société moderne et le vice avide de l’esprit du temps.
Lejain.
vie femme

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire