Malum in se

   Le droit à la vie est le premier et le plus important de tous, ce n’est pas le fruit de l’intellect humain, ni un privilège ostentatoire. The right to life est une loi de la nature, une nature qui, elle-même, a vu ce droit lui être ôté. Face à l’avidité insatiable de l’Homme, les forêts se sont dénudées,  les animaux en cours d’extinction, et même les insectes, ces créatures que l’Homme méprise par son dénigrement, préfèrent faire durer leur nymphose de peur de se heurter au plus dangereux prédateur de la nature. Cet être qui subjugue tout ce qui a le malheur de se trouver sur le chemin de sa pernicieuse quête au pouvoir, et il n’est lui-même pas épargné par cette quête dévastatrice.

   La vie s’est tellement fanée qu’elle s’est renfermée sur elle-même, enfermant avec elle ses vertus et sa morale qui furent autre fois les piliers du pont vers le Bonheur, concept qui va de pair aujourd’hui avec le matériel. Il y avait une réflexion qui me trottait toujours par la tête, and it made me wonder about le sort de l’humain et de la terre si tous pouvaient vivre modestement, et je n’ai jamais pu imaginer comment serait le monde dans ces conditions, puis je me suis rendu compte, que nous étions tellement endoctrinés et manipulés par une société ne pouvant se passer de ces inégalités, qu’il est très difficile ne serait ce que d’imaginer la vie au sein d’un système égalitaire.

   J’ai fini par comprendre que nous avons évolué et continuons toujours de vivre dans un environnement sauvage, ou seuls les plus machiavéliques réussissent. Ce qui a inévitablement conduit à l’échafaudage de cette bâtisse Malum in se, édifice qui promeut les plus sournois et les plus perfides, tandis que les plus vertueux se font réprimer et ne voient souvent plus d’autres alternatives que celles de « s’adapter à une société malade ».

   J’ai depuis toujours éprouvé un certain mépris envers les conformistes, mais la vie apprend beaucoup de choses, et comme à l’école, ce sont les plus studieux qui y shine.

Lejain.